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  • Jonquet Avocats

Nice : le procès d'un faux policier accusé de viol s'est ouvert devant la Cour d'Assises

Le procès d'un faux policier accusé de plusieurs viols s'est ouvert ce jeudi à la cour d'assises de Nice. L'homme encourt jusqu'à 20 ans de prison.


Le procès d'un homme accusé de viol dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes (Cannes, le Cannet et Mougins), s'est ouvert ce jeudi matin devant la cour d'assises de Nice.

Selon les victimes, le mode opératoire, mis en place par l'accusé, était toujours le même. Il contactait ses victimes sur un forum d’escort-girl. Au moment de leur rencontre, l'homme âgé de 31 ans au moment des faits, se faisait passer pour un policier. Pour se montrer crédible, il présentait un gyrophare caché dans la boîte à gants de sa voiture.


Il indiquait alors aux jeunes filles qu’elles étaient en état d’arrestation pour prostitution, un mensonge pour les forcer à avoir un rapport sexuel gratuit. À son procès, l'homme a reconnu avoir eu des relations avec ses accusatrices, mais il a affirmé que les jeunes filles étaient consentantes.


Une seule victime présente à l'audience


Après la première plainte déposée en 2019, l’enquête a permis de révéler d’autre victime notamment pour des faits ayant eu lieu en 2015 et 2017. Mais ces affaires avaient été classées sans suite. Le faux policier avait été arrêté en 2019 à Gênes, alors qu'il s'apprêtait à prendre un bateau pour la Tunisie, rappelle Nice-Matin.

À l'audience, sur les cinq victimes potentielles, une seule s’est portée partie civile et était présente à l’audience. Elle a expliqué ne pas être du tout escort-girl.

"Nous étions quatre parties civiles constituées jusqu'à l'ordonnance de mise en accusation. Je me retrouve aujourd'hui seule à la barre des parties civiles avec ma cliente. (...) Mais, c'est sûr que d'être seule ça complique un peu ma tâche", regrette maître Sophie Jonquet.


"Elle ne veut pas lâcher parce que la souffrance qu'elle a encore en elle, elle veut l'exprimer devant cette juridiction et aller au bout pour porter sa parole en espérant avoir la reconnaissance de la qualité de victime", poursuit l'avocate au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Le verdict est attendu en début de semaine. L’accusé encourt une peine allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.


Article de BFM TV par Claudia Olivier avec Thibault Nadal

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